Publié dans Société

Agriculture durable - Les paysans d’Ambatolampy formés sur les techniques modernes

Publié le dimanche, 14 septembre 2025

Plus de 90 % des habitants du District d’Ambatolampy vivent de l’agriculture et de l’élevage. Pourtant, la dépendance aux méthodes traditionnelles limite fortement la productivité, malgré les efforts et les investissements consentis. Face à ce constat, le ministère de l’Agriculture et de l’Elevage, avec l’appui de partenaires institutionnels et techniques, a organisé une formation dédiée aux paysans. L’objectif est de leur transmettre des techniques modernes de production, capables de réduire les pertes et d’augmenter les rendements. L’ensemble des 19 Communes composant ledit District, dans la Région de Vakinankaratra, a été concerné.

 

Cette formation s’est tenue récemment, dans un contexte où les autorités cherchent à renforcer la résilience des filières agricoles face aux aléas climatiques et aux besoins croissants du marché. L’enjeu est double : améliorer la sécurité alimentaire et permettre aux paysans d’accroître leurs revenus. A titre d’exemple, dans la Commune de Behenjy, la demande en maïs est forte, mais l’offre locale reste insuffisante. En plus des formations, un programme de « paysans relais » sera mis en place. Les agriculteurs déjà formés partageront leurs savoir-faire chez leurs pairs, afin d’ancrer durablement les bonnes pratiques au niveau communautaire.

Cependant, plusieurs défis persistent, notamment les maladies des cultures, l’absence de pistes de desserte agricole, le manque de revenus suffisants pour couvrir les besoins quotidiens, et la difficulté à écouler la production. Les acteurs du secteur insistent ainsi sur la nécessité d’une politique claire pour mieux équilibrer l’offre et la demande, selon les spécificités de chaque zone. Car la modernisation de l’agriculture malagasy passe à la fois par la formation, l’innovation technique et un soutien fort émanant de l’Etat et de ses partenaires.

« Lorsque les paysans disposent d’outils et de connaissances adaptés, ils peuvent non seulement améliorer leur niveau de vie, mais aussi contribuer à la prospérité de tout le territoire », explique Sergio Hajarison, ministre de l’Agriculture et de l’Elevage.

 

E.F.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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